NOM: HARPER PRENOM: Alexia Sofia DATE DE NAISSANCE: 14 Février 1987 ÂGE: 25 ans LIEU DE NAISSANCE: Cairns NATIONALITÉ: Australienne LIEU DE RÉSIDENCE: Palm cove EMPLOI/ETUDES: Gérante et co-propriétaire du Vintage Shopping Store SITUATION FINANCIERE: moyenne STATUT: en couple GROUPE: Aphrodite ORIENTATION SEXUELLE: Hétéro VOTRE PLUS GRAND RÊVE: être heureuse en amour et fonder une famille CÉLÉBRITÉ: Nina Dobrev CRÉDIT: Tumblr

Aussi loin que je m’en rappelle j’ai toujours été une éternelle romantique. Toujours le genre de fille à rechercher l’amour partout autour de moi et à partager mon amour. A une époque tout le monde trouvait sa tellement mignon mais à la longue cela commençait un peu à faire chier le monde. J’étais un peu le cupidon de mon groupe d’amis, j’étais celle qui voulait toujours caser mes amis et même mes connaissances plus âgées. Un vrai petit ange de l’amour. La vie amoureuse des autres était plus importante que la mienne, non pas que je n’avais jamais eu de petits copains. Bien au contraire, le premier amoureux que j’ai eu était à mes douze ans. Je sais ce que vous allez me dire, douze ans c’est tellement jeune pour avoir un copain mais que voulez-vous ? Je suis une romantique et j’étais jeune et innocente à l’époque donc je ne réfléchissais pas trop à l’âge et comme on dit « L’amour n’a pas d’âge ! »


14 Février 1987
Il y a vingt-cinq ans de ça je suis née, dans la belle ville de Cairns. La veille au soir de la saint-valentin je commençais surement à me sentir trop serrée dans le ventre de ma mère. Je voulais tellement sortir de là et voir les gens qui me parlaient tous les jours sans que je puisse vraiment les voir. Donc le 13 février je commençais déjà à me bousculer dans le ventre de ma maman chérie. Mes parents pensaient qu’ils allaient avoir un fils tellement je donnais des coups partout. Je plains encore ma mère à chaque fois qu’elle me raconte cette histoire. Plus je m’agitais et plus elle s’inquiétait car d’après le médecin je n’étais pas censé arriver avant encore 3 semaines. Oui je suis née prématurée, j’avais tellement envie de sortir le jour de la saint-valentin apparemment la chance a été de mon côté. Ma mère commençait à avoir de plus en plus de contractions et elle décida de se rendre à l’hôpital juste au cas où. Il semblerait qu’elle ait bien fait, cependant son médecin était persuadé que c’était trop tôt que je n’allais pas arriver ce jour–là, il avait raison car j’étais arrivée le lendemain. Je suis née à 02 :14 le 14 février 1987.


Je devais à peine avoir cinq ans quand mes parents sont venus vers moi lentement en me disant qu’ils avaient à me parler. Je commençais déjà à paniquer, je pensais avoir fait une grosse bêtise, j’avais l’habitude d’en faire mais c’était toujours des accidents. Voyez-vous j’ai toujours été une fille très active et j’aimais beaucoup courir partout dans la maison et jouer à la balle. Évidemment la plupart du temps ça finissait mal, ma mère a dû remplacer des tas de vases, de cadres et des tas d’autres trucs depuis que j’ai appris à marcher et courir toute seule. Même avant ça je cassais la baraque en jetant mes jouets à l’autre bout de la maison. Une vraie petite fille turbulente, donc vous comprendrez à quel point je stressais quand mes parents s’approchaient de moi. Pour une fois je n’avais rien fait et j’en étais bien heureuse. Pour une fois je ne recevrais pas de fessée pour telle ou telle gaffe que j’aurais commise alors que c’était toujours des accidents. Ce n’est quand même pas de ma faute si la balle aimait casser la fenêtre à chaque fois que je jouais dans la maison. Enfin bref, comme je disais je n’avais rien fait. Mes parents voulaient juste m’annoncer une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle même « Princesse, tu vas avoir une petite sœur. » J’étais tellement heureuse en entendant cette phrase, une petite sœur ? Moi ? J’étais vraiment contente parce que je trouvais ça trop cool les petites sœurs. Ma première réaction fut de sauter de joie dans les bras de mes parents qui me rendirent mon câlin avec tendresse. Six mois plus tard ma mère donna naissance à une jolie petite fille.

Je me souviens encore l’été de mes dix ans, c’était cette année-là que j’avais fait la promesse de toujours garder Jules comme meilleure amie. Voyez-vous Jules est la fille de la meilleure amie de ma mère et nous avons toujours été très proches depuis qu’on était bébé nos mères ont pris l’habitude de toujours nous fourrer ensemble. Chaque fois que l’une allait chez l’autre, l’enfant suivait le mouvement. Et quand on est petit on ne réfléchit pas trop à qui sont nos amis, on était naïf, innocent et insouciant donc c’est comme ça que mon amitié avec Jules débuta. Chaque fois qu’on était avec nos mères qui s’amusaient à leur manière, Jules et moi faisions de même. Plus ça allait plus on devenait proche. C’était la fille que je voyais le plus souvent de ma vie –surtout qu’elle habitait dans le même quartier que moi-, on rigolait toujours bien ensemble et quand on est petit c’est important. Alors voilà de fil en aiguille on est devenue les meilleures amies du monde. L’été de nos dix ans nous nous sommes fait la promesse de ne jamais se quitter. Ce n’était pas une simple promesse, nous avions fait un pacte qui nous liait à vie. Jules était la sœur jumelle que je n’avais pas eue et nous étions liées à vie grâce à nos mères et nous comptons bien faire la même chose pour nos propres enfants quand on en aura. Jules est la personne à qui je fais la plus confiance, la personne à qui je dirais tout sans hésiter. Je sais que jamais elle ne me jugerait et c’est réciproque.

Aujourd’hui je suis amoureuse et heureuse en couple. Je n’aurais jamais cru que lui et moi serions si bien ensemble. Tout a commencé il y a de ça six ans, bien qu'au début je ne le voyais pas comme un copain potentiel, l’inverse était vrai aussi car Alec n’était pas le genre de mec qui aimait se caser mais maintenant c’est différent. Notre première rencontre était sur un terrain de sport à l’université. Cela faisait quelque mois que j’étais sur le campus mais je n’avais jamais fait attention à Alec avant, peut-être parce qu’il a trois ans de plus que moi et que nous étions de deux monde différents. On ne fréquentait pas du tout les mêmes endroits. Enfin bref, nous nous sommes donc rencontrés lors d’une course organisée par l’université. Alec et moi étions apparemment très compétitif et je peux même affirmer que nous le sommes encore aujourd’hui –ça pimente un peu notre vie de couple, c’est toujours à celui qui sera le meilleur–. Monsieur ne voulait pas se faire battre par une fille et moi j’avais bien l’intention de gagner cette course, le sport était l’une de mes plus grandes passions et j’aimais gagner –chose que j’aime encore aujourd’hui d’ailleurs– , la course était très serrée et personne n’était sûr de qui allait gagner jusqu’à la dernière fraction de seconde lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée avant Alec qui à son grand désespoir s’est vu battre par une fille. Il était cependant très impressionné par le p’tit bout de femme contre qui il venait de perdre. Monsieur n’était pas du tout un gentleman à l’époque mais il m’invita quand même pour boire un coup histoire de célébrer ma victoire, je ne pouvais pas refuser. Il me donnait facilement la chance d’enfoncer le couteau dans la plaie –pas que je sois une sadique mais voilà il était tellement sûr de gagner que je ne pouvais pas m’empêcher de savourer encore plus ma victoire –. A dire vrai cette soirée passée ensemble ne s’était pas très bien déroulée, on s’est chamaillés toute la soirée et à la fin Alec voulait m’attirer dans sa chambre juste pour coucher avec moi. Ce qu’il ne savait pas c’est que je ne suis pas du tout une fille comme ça. Trouvez-moi vieux-jeu, coincée, tout ce que vous voulez mais sans amour je ne couche pas. Je le trouvais tellement vulgaire d’agir de la sorte que je décidai de partir sans hésiter une seule seconde. Je ne l’ai plus revu pendant un bon moment.


Peut-être était-il impressionné par le respect que je me portais à moi-même qu’il a décidé de retenter sa chance mais en tant qu’ami cette fois-ci. Il n’avait jamais connu une fille qui lui avait dit non avant moi et ça devait l’impressionner, peut-être étais-je la seule fille saine d’esprit ! La seule fille qui ne se laissait pas facilement manipuler et donc il voulait comprendre ça et ce n’était certainement pas en retentant de coucher avec moi que ça aurait arrangé les choses, qu’il aurait pu comprendre ce qui se passait dans ma tête. Il lui aura fallu près de six mois pour oser m’aborder à nouveau, cette fois-ci non pas sur le terrain de sport bien qu'entre-temps nous nous sommes vu lors de diverses compétitions sans jamais se parler. Il s’excusa de son comportement pour commencer puis m’invita à boire un café en toute amitié, je ne refusais pas –j’adore trop le café pour refuser–. Après cette tasse de café nous nous rendîmes compte que nous avions pas mal de choses en commun, le sport étant notre principale passion commune, nous aimions aussi le même genre de musique et à ma grande surprise il était un adepte de littérature comme moi. Après cette journée là nous sommes devenus amis, plus le temps passait et plus nous nous rapprochions. Il était devenu mon meilleur ami et nous partagions tout, je m’amusais tellement avec lui. C’était l’un de mes rares amis avec qui je m’entendais aussi bien, à part Jules bien évidemment !

Je n’oublierais jamais mon vingt-troisième anniversaire, jamais au grand jamais je ne l’oublierais. Je pense bien que ce jour-là c’était le plus beau jour de ma vie et pour rien au monde je n’effacerais cette date de ma mémoire. C’était le 14 février 2010, Alec m’avait promis que cette année pour mon anniversaire il ne comptait rien faire d’extravagant. Je ne voulais rien d’extravagant ! Il me comprenait si bien que j’avais l’impression que depuis quelques temps il était la seule personne à qui je pensais, la seule personne qui me faisait me sentir tellement bien et spéciale. Jules me disait que je tombais amoureuse de lui, pour une fois je n’étais plus cupidon je ne contrôlais rien. J’avais déjà eu des petits copains avant et après que je sois devenue amie avec Alec mais je devais avouer que jamais je n’avais ressenti quelque chose de pareil pour un garçon ou un homme. A chaque fois que je parlais de lui avec Jules –car elle est la seule, avec ma sœur à qui je fais le plus confiance et à qui je dis tout– elle me disait que mes yeux scintillaient. Alec me rendait heureuse et c’était certainement la première fois que j’étais vraiment amoureuse –je le suis encore, car il me fait toujours cet effet, encore aujourd’hui–. Enfin bref pour mon 23e anniversaire je ne voulais rien d’extravagant et Alec me l’avait promis. Il m’avait juste dit qu’on irait chez lui regarder un film et qu’on inviterait ma sœur et Jules et juste deux ou trois amis en plus. « Rien d’extravagant » qu’il m’avait promis. Arrivé chez lui, il n’y avait que lui une table pour deux et des tas de pétales de rose étalé partout. Vous connaissez ces scènes de films trop belles pour être vrai et bien cette soirée là pour moi était plus que vrai. J’étais sur un petit nuage, c’était la plus belle soirée de ma vie. Une soirée si romantique ! Alec m’avait surpris ce soir-là et il a fait de moi la femme la plus heureuse du monde, il était si romantique, si doux, si attentionné, si délicat. Notre premier baiser fut si tendre et passionné à la fois. Là j’en étais sûr j’étais vraiment amoureuse, sans hésitation et j’étais avec l’homme de ma vie. Il nous aura fallu quatre ans pour nous en rendre compte mais ces quatre ans nous ont donné la possibilité de bien nous connaitre sous tous les angles.

J’ai une vie idyllique, mais pas tant que ça au fond. La vie est belle mais il faut quand même des drames dans la vie d’une personne pour la rendre vraiment parfaite. C’est tout le principe du Ying et du Yang, il ne peut pas y avoir de bonheur sans malheur. Et mon malheur à moi c’est ma maladie cardiaque. Depuis un peu moins de six mois j’ai appris que je souffrais d’une insuffisance cardiaque les seuls au courant pour le moment sont mes parents. Je n’ose le dire à personne de peur qu’on me prenne en pitié, de peur qu’on me voie comme une petite chose fragile. Mais plus le temps passe et plus ma situation risque de s’aggraver. Je sais que je devrais en parler à mes proches, principalement à Alec mais je ne sais pas comment lui annoncer. De plus j’ai la malchance d’être du groupe sanguin O négatif ce qui limite la liste de donneur d’organe. Je croise les doigts et j’espère que ça va s’arranger car plus le temps passe et plus ma situation risque de s’empirer, j’en suis déjà au stade deux, où un grand effort m’empêche de faire ce que je veux. Je dois même ralentir le sport contre mon gré si je ne veux pas empirer la situation. A côté de ça j’ai eu mon diplôme en management et grâce à mon père je suis la copropriétaire du Vintage shopping store sur Palm Cove. J’essaye de vivre ma vie aussi normalement que possible et j’essaye de rassembler tout mon courage pour faire face à la réalité et expliquer à l’homme de vie et mes proches que la vie n’est pas aussi parfaite qu’on pourrait le croire pour moi.



Bénie des dieux de l’amour et de l’enfer, éternelle romantique au cœur fragile se baladant dans les rues de Cairns, espérant pouvoir vivre assez longtemps pour former une famille un jour. Voilà à quoi se résumerait ma vie en quelque phrase. Si vous me cherchez, venez me voir dans mon magasin vintage.